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La vision

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LA FINALITE

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Prendre part à la construction de la civilisation de demain

en réformant la pensée et l'agir-ensemble

c'est-à-dire en réformant l'éducation et donc la pédagogie

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LE BUT

L’École du Sens a pour but d’accompagner les jeunes et futures générations à devenir les ...

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AUTEURS

de leur vie et de notre destinée commune

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ARTISANS

de leur émancipation

et de notre libération collective

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ACTEURS

de leur épanouissement et de notre

« mieux vivre-ensemble »

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ARTISTES

de leur présent et de notre demain

NOS VALEURS

Nous avons écrit une charte de nos valeurs à laquelle tous ceux qui souhaitent travailler avec nous adhèrent.

Lire la Charte des valeurs.

L’École du sens

- participe à la construction d'une société inclusive en développant des méthodes pédagogiques qui permettent l'accueil de la singularité de chacun (mixité sociale, place des personnes en situation de handicap que le handicap soit reconnu ou non),

- contribue au développement d'une société démocratique, apaisée, solidaire et respectueuse des différences et de la dignité de chacun-e.

Le constat de départ

Un chiffre record : non seulement les enfants français ne brillent pas dans les classements Pisa, qui mesurent les connaissances et les compétences des élèves de 15 ans dans 72 pays de l'OCDE, mais ils seraient, de plus, les champions de l'indiscipline se plaçant en 71e place. Ainsi, non seulement les contenus appris se dégradent depuis 2001, mais en outre, la France possède le record des pires postures d’apprentissage et de savoir-être à l’école des démocraties européennes (Source : Pisa, 2017).
Ce n’est pas tout : les données socio-économiques et éducatives sont préoccupantes pour les jeunes 16-30 ans.
- En 2002, 87 % des enfants d’enseignants sont un Bac général ou technologique contre 27 % pour les enfants d’ouvriers non qualifiés1.
- En 2017, dans les Écoles Normales Supérieures (ENS), 2 % des élèves proviennent du monde ouvrier alors que ce dernier représente 22 % de la population employée en France et 80% des élèves proviennent du monde des cadres et professions supérieures bien que ces derniers représentent 16 % de la population employée,
- En 2013, 1,9 million des 15 à 29 ans : nombre de « NEET » (Not in Education, Employment or Training). 900 000 d’entre eux ne sont même plus à la recherche d'un emploi2.
- En 2017, 100 000 : nombre de jeunes sortant du système scolaire sans qualification3,
- En 2017, 71ème place sur 72 : c’est la place de la France dans le classement Pisa (2017) mesurant l’indiscipline des élèves de 15 ans.
- En 2018 : 65 % des élèves de maternelle exerceront un métier qui n’existe pas aujourd’hui. 85 % : c’est le pourcentage des emplois de 2030 qui n’existent pas aujourd’hui4,
- En 2018, 5 heures 6 minutes par semaine : temps passé par les parents pour superviser les devoirs5,
- En 2018, 91 % des bébés de moins de 18 mois sont des téléspectateurs réguliers, 66 % d’entre eux la regardent 30 minutes par jour en semaine et 1H30 le week-end6,
1 Observatoire des inégalités sociales, « L’inégal accès au Bac des catégories sociales », 2017.
2 Notes d’analyse du conseil économique, n°4, avril 2013.
3 Rapport 2017 du Conseil National d’Evaluation scolaire.
4 Rapport du département du travail américain, 2018.
5 Observatoire Cetelem / sondage Harris, 2018.
6 Enquête INED, échantillon de 18 300 enfants, 2018.
Projet du Campus Montessori-Morin – L’École du Sens pour Toute la Vie – 23/04/2019
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Dès lors, l’urgence et la nécessité sont aujourd’hui de penser et de mettre en oeuvre l’École du Sens pour Toute la Vie, pour toutes et tous fondées sur des postures d’apprentissages et une maîtrise des connaissances et contenus transmis.
Urgence, en premier lieu. Tout d’abord, la vitesse d’innovation dans les nouvelles technologies et l’intelligence artificielle peut sonner l’ère d'un chômage technologique irréversible et d’une transformation du travail. « Les machines ne sont plus des outils qui augmentent la productivité des travailleurs, elles deviennent elles-mêmes des travailleurs »7. De fait, 60% des élèves de 6e exerceront un métier qui n’existe pas aujourd'hui. Ensuite, l’accélération de l’innovation nous prive de l’indispensable réflexion sur le devenir des sciences : nous sommes prisonniers « d’une culture scientifique qui ignore le sujet » au bénéfice de l’objet comme le souligne Edgar Morin. Ainsi, quid de notre être et savoir être ? Comment se connaître et connaître autrui à l’heure où le pêle-mêle culturel que représente Internet, la décontextualisation des informations qui y circulent, la fragmentation des savoirs qui y sont disponibles mettent en péril la question même de la construction de la connaissance du monde et de la vie8.
Par conséquent, nous évoluons dans un environnement complexe au sein duquel l’incertitude radicale (Frank Knight) et l’instabilité sont des données acquises tout en étant porteuses de risque de désolidarisation de nos sociétés et des individus au sein de ces sociétés.
C’est pourquoi l’urgence est de proposer l’École du Sens pour Toute la Vie qui soit une vraie alternative humaine et pédagogique de connaissance de la connaissance, du monde, de la vie et de la société visant le développement de l’enfant selon ses sensibilités, ses besoins et désirs au coeur d’une société complexe en pleine mutation en bénéficiant notamment du compagnonnage du sociologue et philosophe Edgar Morin : par son oeuvre, sa vision, mais aussi son parrainage.
Nécessité, en second lieu. Il n’est plus acceptable d’avoir un système éducatif injuste qui accroît les inégalités au fil des ans et ne remplit pas ses promesses de démocratisation, comme l’a déjà repéré Pierre Bourdieu dans son maître-ouvrage écrit en collaboration avec Jean-Claude Passeron Les héritiers. Les étudiants et la culture (1964). En 2002, 87% des enfants d’enseignants ont un Bac général ou technologique contre 27 % pour les enfants d’ouvriers non qualifiés, soit 60 points de différence ; en six ans, entre 1996 et 2002, le pourcentage de l’obtention du Bac augmente de 3 points en faveur des enfants de cadres et professions supérieures et diminue de 3 points à la défaveur des enfants d’ouvriers non qualifiés. Aujourd’hui, en 2017, dans les Écoles Normales Supérieures (ENS), 2 % des élèves proviennent du monde ouvrier alors que ce dernier représente 22 % de la population employée en France et 80 % des élèves proviennent du monde des cadres et professions supérieures bien que ces derniers ne représentent que 16 % de la population employée.

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